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Dossier de Presse PENTECOTE à VIC
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28 avril 2012

L’incohérence des propos.

 

« Verba volant, scripta manent » :

Les paroles s’envolent, les écrits restent.

L’incohérence des propos. 
Premièrement, ce qui frappe quand on lit les déclarations de Mr SANROMA au fil des années, ce sont les chiffres avancés : ils ne sont jamais les mêmes concernant la fréquentation, le chiffre d’affaire, les interventions de la croix rouge et des pompiers. On annonce un nouveau record chaque année alors que les chiffres sont équivalents voire inférieurs d’une année sur l’autre.
Nous l’avons déjà démontré, les propos du maire en réaction à la décision de Jean-Pierre Raffarin et la prise de décision du conseil municipal du 21 septembre 2011 sont totalement incohérents. Mr SANROMA qui se targue de ne pas être « anti-fête » a pourtant supprimé pentecôte à Vic.
Pourtant il y a quelques années, le sens de la fête et de la fréquentation de la ville était importants aux yeux de M. SANROMA, en effet nous l’avons déjà cité : «Pentecôte est aujourd’hui une identité vicoise», «Nous sommes doublement sinistrés» (sinistré : qui a subit un sinistre, un sinistre présage un malheur, une catastrophe), « C’est la démonstration évidente qu’il faut rétablir le Lundi ».
Le maire de Vic a donc milité pour cette fête, qu’il fallait défendre bec et ongles, en mettant la pression sur les pouvoir public. Dans une interview au journal Libération, le 14 Mai 2005, « C’est la saison des jours ferias » (http://www.liberation.fr/evenement/0101529075-c-est-la-saison-des-jours-ferias ) il a même décrit la feria comme un sas de décompression nécessaire : « Les jeunes gens et les familles viennent y consommer de la fête dans la démesure. Le quotidien est trop contraignant. Là, on vient se lâcher dans une cité tout entière tournée vers les arènes», résume Michel Sanroma, le maire de Vic » avant de rajouter : «Il y a 20 000 personnes tous les soirs de Pentecôte, évalue cet aficionado. Pour seulement 7 200 places dans les arènes. Ça en fait 13 000 dans les rues.» Tout ça pour 3 700 habitants... «Outre les sept cafés existants, j'attribue chaque année une cinquantaine d'autorisations d'ouvrir des débits de boissons dans des granges ou sur des pas-de-porte», observe le maire. 
Monsieur le maire se targue d’attribuer chaque année une cinquantaine d’autorisations d’ouvrir les débits de boissons dans des granges ou sur des pas-de-porte. Si on comprend bien, ces autorisations sont donc accordées dans n’importe quels endroits à presque toutes les associations qui le demandent.
Si on poursuit le raisonnement de monsieur le maire, qui pense que si on supprime les débits de boisson, les festayres ne viendront plus. On peut alors imaginer que distribuer toutes ces autorisations de débit de boisson fait venir les jeunes, les pousse à la consommation, et par la même à la dégradation. Nous sommes loin de la fête « familiale et conviviale » que le maire à toujours souhaité.
On reproche en 2011 à certaines associations de ne pas être méritantes, de ne pas faire vivre la cité au quotidien et d’uniquement se servir de pentecôte pour gagner de l’argent.
Mais alors pourquoi monsieur le maire, qui est en poste depuis deux mandats s’obstine t’il à accorder toutes ces autorisations chaque année ? Michel SANROMA est en poste depuis 2001, et les problèmes liés à la fréquentation de pentecôte ne sont pas nouveaux. Il semble alors intéressant de se demander quels ont été les efforts de la municipalité pour réduire les risques et les problèmes. Cela nous amène logiquement à une troisième partie dans laquelle nous verrons que le maire n’a de cesse, depuis des années, d’évoquer les problèmes liés à la fête de pentecôte à Vic, mais aussi de voir que rien n’a évolué.
Le laxisme de l’inaction qui mène à l’échec irrémédiable.

Le dicton est bien connu mais il semble échapper au maire de Vic : « Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions ».

Il n’y avait donc pas apparemment d’autres solutions que de supprimer les éditions 2012 et 2013 de pentecôte à vic.

La mairie a organisé le ,11 septembre 2011, une consultation auprès des vicois, pour savoir ce qu’ils pensaient de l’organisation de cette fête.

Cependant, sans consultation, ni référendum, ni vote, nombre de vicois étaient conscient des problèmes qui résultent de l’organisation d’une telle manifestation. Le premier citoyen de la commune, c'est-à-dire le maire en était conscient également.

En effet dans un entretien accordé à la dépêche du midi le 25/05/2007 : Michel SANROMA : « Nous sommes à la fin d’un cycle », l’édile vicois dresse un constat sans fard d’une fête à l’avenir incertain.  Quand on lui dit qu’il semble plutôt remonté il répond : « C’est vrai », puis rajoute un peu plus loin : «  Et puis, durant le week-end, beaucoup trop de gens n'ont de raison d'être que d'aller de bars en bodegas, avec les problèmes que vous imaginez. Globalement, la fête manque de familles, de personnes âgées, du moins en journée. ».

Donc le premier élu de notre village avait déjà conscience de ce problème relatif à l’alcool et à la jeunesse en 2007.

Un peu plus tard dans l’article, il attribue ce « mauvais glissement de la fête » à la société. «  Les gens se replient, se referment sur leurs activités spécifiques et ne peuvent plus assurer une vraie préparation de la fête, parallèlement à la feria ». Mais le rôle d’une municipalité, qui plus est socialiste, n’est t’il pas de renforcer le lien social, de faire participer des bénévoles à l’organisation de la feria, d’impliquer les citoyens dans le processus de création et d’organisation ?

Ensuite, quand on lui demande si l’organisation n’est pas devenue trop complexe au fil des années? il répond en toute honnêteté « C'est certain, mais l'évolution fait qu'on est obligés de penser cet aspect sécuritaire, de s'organiser, alors qu'il y a dix ou quinze ans, il y avait autant de monde et tout se passait à peu près tranquillement sans toute cette sécurité. »

Une nouvelle fois, on constate les approximations au niveau des chiffres quand le maire dit qu’il  y avait autant de monde il y a dix ou quinze ans. Mais là où nous voulons mettre l’accent, c’est sur l’inaction de la municipalité face à des problèmes dont nous connaissons l’existence depuis des années, en tout cas au minimum depuis 2007. Le rôle de la municipalité est de régler les problèmes. Nous pouvons donc dresser assez aisément un constat d’échec.

En effet, en deux mandats, la municipalité n’a donc pas sû régler les problèmes qui se posaient puisqu’elle en est arrivé à la décision irrémédiable de supprimer pentecôte à Vic pendant deux ans.

H.G.

 Ci-dessus:  La conscience des enjeux

Ci-dessous:  Conclusion

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